À l'encre amère De ta torpeur, Le silence te blesse. La fleur polaire Creuse ton cœur De ses doigts de tristesse. Ton âme espère Un vent d'ailleurs Au parfum de kermesse. Le gai tonnerre Brûle tes pleurs, Détruit ce qui t'oppresse. Lève ton verre, Jette ta peur Dans le puits de l'ivresse. Le 09.12.2003 |