Diane, mon exaltée, la reine de mes transes, Dès la nuit achevée, tu désancres ton cœur Pour t'enfuir à tâtons aux premières lueurs D'un matin lapidé, flétri par ton absence. L'empreinte du mensonge encombre le silence Du havre de nos joies, ivre de ton odeur, Pendant que mon esprit succombe à la noirceur De l'avenir sans toi, parsemé de souffrances. L'horloge se déverse en mouvements poussifs, Accordés à mon âme où ton sournois canif Creuse un puits de détresse où mes désirs s'immolent. Dans quels bras ennemis renies-tu nos frissons, Mon amante amnésique aux élans si frivoles, Bien loin de nos deux corps vibrant à l'unisson ? Le 11.01.2004 |