Accordée aux âcres volutes De mon cigare bon marché, Je bois un tiède panaché Devant ma sordide cahute. Pour un paquet de cigarettes, Je vendrais mon âme au démon. Je me moque de mes poumons Ainsi que de mes maux de tête. Puisque le tabac m'assassine, Autant y prendre du plaisir. En compagnie d'un petit kir, Je savoure ma nicotine. Inscrivez sur mon épitaphe : « Fumeurs, donnez moi une taffe. » Le 18.02.2004 |