Il se tient devant nous appuyé sur sa canne, Sa compagne attitrée depuis son accident. Il a la larme à l'œil et sourit cependant. Nous sommes tous émus, mais quelques-uns cancanent. Il apporte aux enfants de jolies sarbacanes Et offre à leurs parents des cadeaux abondants, Des couteaux décorés, du chocolat fondant. Il nous parle attendri d'une belle Toscane. Pensif et tourmenté, il contemple la mer. Il a dû venir seul, c'est un chagrin amer. Il se montre discret, bien que ses yeux le piquent. Il cache sa tristesse en regardant ses mains. Son esprit n'est plus là, mais sous d'autres tropiques. Son amie viendra vite et pourquoi pas demain. Le 02 février 2003 |