Vide de toi, Tellement d'absence S'écoule Sur le sable de l'ennui. Gouffre de feu, Creuse mon désir Dans le silence de la solitude. Incertitude larvée Au creux de mon ventre, Je palpite, je me livre À des caresses inventées. Attente gourmande, Mon rêve embrase Mon sang électrique, À l'aube de ma délivrance. Tension torride, L'envie palpable Brûle ma chair impatiente. Mon corps, offert À ta bouche avide, S'épanouit en gerbe De plaisirs insolents. Le 11.05.2004 |