Discorde

Si j'avance d'un pas, il paraît minuscule.
Quand je fais demi-tour, tu dis ma lâcheté,
Sans le moindre remords, montres ta dureté.
Je doute alors de moi et me sens ridicule.

Pèseras-tu mon cœur sur ta triste bascule ?
J'ai beau me demander comment me racheter,
Tous mes efforts sont vains, je te vois fureter
Dans notre appartement ou dans mon véhicule.

J'ai commis une erreur avouée aussitôt.
C'est dans notre contrat un vrai coup de couteau.
Ton regard donne froid comme une guillotine.

Tu me pardonneras, c'est tout ce que je veux.
Pour revoir ton sourire, il faut que je m'obstine.
J'aimerais te toucher, caresser tes cheveux.

Le 06 février 2003