Érable dressé vers le ciel, J'écoute la brise solaire Chanter sa mélodie légère, Perçant le silence de miel. Bercé par les accords sériels Que jouent les feuilles de mes frères, J'oublie le dénouement sévère De notre unisson démentiel. Dans la froideur crépusculaire, J'échappe aux instruments vulgaires Des bûcherons pestilentiels. Quand pointe un jour radieux, j'espère Qu'un musicien providentiel Goûtera mes sons essentiels. Le 23.09.2004 |