Superbe arlequin androgyne, Tu caches tes rêves nombreux Au fond de ton œil ténébreux Où dansent des ombres chagrines. Loin des jaloux qui te piétinent À coups d'articles sulfureux, Tu conjures tes peurs au creux De la force qui t'illumine. Armé de désirs vigoureux, Tu balaies l'horizon scabreux D'un mouvement de ta main fine. Tu salues d'un sourire heureux L'éclatant soleil qui dessine La voie sereine où tu chemines. Le 19.10.2004 |