À l'aube, mon brave animal S'est affaissé dans les feuillages Qui revêtent le paysage D'un soyeux manteau automnal. Sourd au concerto matinal Des rossignols du voisinage, Il est parti dans les nuages, Berceau de son sommeil final. Je garde en mon esprit l'image De nos cavalcades sauvages, Au gré de son galop royal. Chaque fois qu'un violent orage Brise le calme végétal, J'entends hennir mon fier cheval. Le 30.10.2004 |