Ta venue a changé ma vie. Pourtant, je te connais si peu. Je renonce aux discours pompeux, T'émouvoir est ma seule envie. Tu dis toujours que rien ne presse Quand je veux aller de l'avant. Tu préfères le bruit du vent, Je sais remplacer sa caresse. Ce soir, j'ai les idées bien noires. Comment obtenir ton pardon Au lieu d'un bouquet de chardons ? Seule demeure ma mémoire. Déjà ton visage s'efface, Je regarde quelques photos. Mon cœur est pris dans un étau, J'ai la voix de plus en plus basse. Il suffirait de peu de choses, Un peu de ta compréhension. Je relâcherai la pression, Je te peindrai la vie en rose. Nous arrêterons ce saccage. De tes mots je ferai des vers. On reconstruira l'univers. On ouvrira toutes les cages. Le 19 janvier 2003 |