À l'angle du désespoir crucifié Le temps solitaire s'écoule sans bruit En fragments de passé amnésique. Sous un rayon de lune taquin Un lambeau de nuage dépose sur ton visage Une pluie de joies frissonnantes. Au cÏur d'une nuit anonyme L'obscurité complice égorge tes cauchemars prolixes Dans une sarabande de délires joyeux. Au centre de tes incertitudes glacées Les perles bleutées de nos envies s'élèvent lentement En symphonie de lendemains possibles. Dans les méandres de tes pensées blessées Je déploie un kaléidoscope iridescent D'images fébriles peintes à l'encre de ma tendresse infinie. Au fil de tes désirs inavoués J'invente l'alphabet extatique de nos caresses brûlantes Égrenées en notes de plaisir insolent. Le 28.11.2003 |