Au centre de mon attente désarmée, J'abolis ma raison Dans les vestiges de la parole. Entre les fleurs de la gloire Et la poussière de l'oubli, Je creuse ma postérité. Dans l'obscurité indécente, Je me cogne aux arêtes du silence Jusqu'à l'ivresse de la douleur. Au seuil de l'aube grise, Je me débats contre les papillons noirs Qui hantent mon insomnie. Seule avec mes défaillances définitives, J'abdique mes chances ultimes Dans la cendre de l'ennui quotidien. Le 08.02.2004 |