Guidée par la Muse radieuse, Je compose un sonnet charmant Qui ensorcelle mon écran, Captif de ma verve accrocheuse. Aux lueurs de l'aube peureuse, J'avance délicatement Jusqu'à l'orée du dénouement, Au rythme de mes mains joyeuses. Au milieu du tercet final, Je modifie un vers bancal Qui se transforme en pur délice. Lorsque je veux l'enregistrer, Dans l'amnésie, mon texte glisse Devant mon clavier ulcéré. Le 23.02.2004 |