La rose de mes nuits s'immole Au centre de l'ennui mortel Où la main du futur cruel S'acharne à noyer mes idoles. Je m'avance dans le sillage De mes rêves persécutés Au titre de la liberté Érigée en sanglant mirage. Je ronge mes vieilles souffrances Gorgées de souvenirs flétris Pour débarrasser mon esprit Des ombres de l'indifférence. J'écoute la plainte sévère Déversée au fond de mon cœur En accords pétris de malheur Par ma conscience solitaire. Le 22.03.2004 |