Au creux de tes bras

Au fond du silence blessant,
Les éclats de rire indécents
De ton âme au chant solitaire
Inondent mon chagrin sévère.

Je réclame l'élan précieux
Que ton esprit réserve à Dieu
Afin d'aborder au rivage
De nos plaisirs sans esclavage.

Quand tes ensorceleurs soupirs
Enflamment mes secrets désirs,
Mon cœur scande ma joie immense.

Abritée au creux de tes bras,
J'oublie le goût de mes souffrances,
Noyées dans les plis de tes draps.

Le 21.03.2004