Lorsque Diane s'évade au pays de ses rêves, Un vent de solitude à la griffe de fer Ensable mon esprit au centre du désert Où j'attends sombrement que ma belle se lève. Dans mon cœur écorché par la pointe du glaive De mon soupçon germé de souvenirs amers, Un tourbillon glacé au parfum de l'hiver Creuse un puits d'où s'échappe une menace brève. Les yeux clos de ma fée me tiennent à l'écart Du jardin chatoyant où coule le nectar Des baisers échangés dans l'écrin de ses songes. Le soleil matinal qui danse sur sa peau Efface mes pensées dont l'âpreté me ronge Quand ma reine m'oublie dans son douillet repos. Le 29.03.2004 |