Insensible au chahut de son cousin soiffard Qui dilue âprement le départ de sa femme Dans le flot corrosif d'une vinasse infâme, Elle fait boulotter son vorace têtard. Son mari mate en coin un feuilleton ringard, Parsemé de truands à l'accent de Paname, Sans se préoccuper du regard lourd de flammes De sa dame assourdie par les coups de pétards. Les deux poivrots bavards au cerveau de pois chiche Tètent négligemment de puantes cibiches Amplement arrosées d'un ignoble cognac. Quand ces fieffés tocards à la mine lubrique Se lancent dans le plan d'un stupide fric-frac, Elle prie en secret pour que des flics les piquent. Le 01.05.2004 |