Vampire déchu

Arrière, être maudit, bouffi de pourriture,
Immonde meurtrier au masque dévasté
Par la griffe du temps, zélée à effriter
Ta carcasse affaiblie d'où la haine suppure !

Éloigne-toi, démon dont la noire stature
Hante les boulevards de l'austère cité
Jusqu'aux lueurs d'une aube inapte à supplanter
La ténébreuse horreur de tes fêtes impures.

Efface ton sourire aux crocs ensanglantés,
Prophètes silencieux de l'inhumanité
De ton esprit dément, affamé de tortures.

Disparais à l'orée du jour prompt à chanter
Un concerto d'espoir où le soleil augure
Un avenir radieux, exempt de tes souillures.

Le 28.08.2004