Vivants, allez gémir ailleurs Au lieu d'ânonner vos prières Qui salissent le cimetière, Règne du néant rédempteur. Écartez vos affreuses fleurs De mon royaume de poussière Pour que ma demeure dernière Conserve sa calme splendeur. Essuyez vos larmes grossières Qui souillent le berceau de pierre, Où je m'effrite sans douleur. Tenez loin de mon âme fière Votre chagrin dont l'impudeur Ébranle ma sombre froideur. Le 04.11.2004 |