Dès qu'elle ouvre la porte entre un parfum de menthe. Le soleil embellit la courbe de ses reins. Je la prends dans mes bras et j'oublie mes chagrins, Mon violent désespoir, les peines qui me hantent. Déesse naturelle, elle adoucit les pentes, M'accompagne au sommet, me donne de l'entrain. Décrire sa beauté en ces alexandrins Est un rêve insensé, échouer me tourmente. La lune est sa complice et danse dans ses yeux. J'aime son chaud sourire et ses cheveux soyeux. Ses mains sont des oiseaux, de radieuses mésanges. Sur sa peau de satin rayonne le printemps. Sa bouche, un coquillage, a la grâce d'un ange. Sa voix est un diamant à l'éclat envoûtant. Le 27 mars 2003 |