La nuit détale à tâtons. Le matin se disperse En ivresse inattendue, Clairvoyante folie Dans le tourbillon incendiaire De la chair victorieuse. Le soleil se déchire Aux griffes du désir. Le silence s'affole Aux cris de la foule flétrie de solitude. Le rêve s'abandonne En lambeaux indociles. Labyrinthe mensonger, Manège monotone, Le crépuscule silencieux Achève sa boucle temporelle En mouvements trembleurs Au bord de l'éternité abolie. Le 29.12.2003 |