Pendant que je m'esquinte à récolter du pèze Pour payer tes folies, tu t'éclates, poison, Avec un salopard que deux ans de prison Ont joliment changé en ténébreux balèze. Je supporte au boulot les barbantes foutaises De clients assommants, tandis qu'à la maison, Vautrée dans le bourbier d'obscènes trahisons, Tu gémis sous le corps du voyou qui te baise. Diabolique traînée, je filerai aux flics L'adresse du taudis de ton sournois loustic Afin de t'inculquer les valeurs conjugales. Dès demain, ma beauté, pour te faire passer L'envie de te taper des zonards en cavale, Je flanquerai des gnons sur ton nez retroussé. Le 12.05.2004 |