Dans un sinistre hosto, je balade ma blouse Entre les lits miteux de silencieux débris Dont le corps maigre exhale une odeur de pourri, Que je dois me farcir pour amasser du flouse. Insensible au laïus de l'interne jalouse Qui rêve de m'occire à coups de bistouri Pour me faire passer l'envie de son mari, Je plante dans les culs de sournoises piquouses. Je vends sous le manteau d'illusoires cachets Contre un max de pognon, à de puants déchets, Effrayés par la mort qui guette leur carcasse. Je pique le magot que de sombres tocards Planquent fébrilement au fond de leurs godasses Avant de calancher dans un crasseux plumard. Le 15.05.2004 |